Les TRAORE, FONDATEUR DE BAMAKO
Il parait que la ville de Bamako a été fondé par un TRAORE plutôt qu'un NIARE. Voici l'histoire telle que rapporter par B. Taravele de Siraninduuru, du moins une version résumer :
Il ne s'agirait ni d'un conte, ni d'un récit illusoire, mais d'une histoire vraie; une histoire qui se déroula un jour où dans ce pays, il existait encore de grands chasseurs.
" Celui là était le petit fils de Tyènnégé ;
Nkalanin
Tyènnégé qui défricha la brousse
à Sanankoroba... Grand amateur de chasse, il, le petit fils, sillonnait le pays, en quête de gibier; traversant le Niger (sans se faire mouiller) de rocher en rocher, quand les eaux se font basses. Notre chasseur tuait tant et si bien que la viande à porter dépassa la mesure et s'en vint contrarier les travaux de culture.
à Sanankoroba... Grand amateur de chasse, il, le petit fils, sillonnait le pays, en quête de gibier; traversant le Niger (sans se faire mouiller) de rocher en rocher, quand les eaux se font basses. Notre chasseur tuait tant et si bien que la viande à porter dépassa la mesure et s'en vint contrarier les travaux de culture.
C'est alors que ces frères lui proposèrent de s'installer au bord du "Bamako" (la rivière des crocodiles).
- Tu vendras ton
gibier en ce point de passage à qui veut
traverser la rivière aux crocos.
Trouvant l'avis sage, notre chasseur fixa son
hameau à l'endroit suggéré...
Un pasteur souraka qui
parcourait les rives vint l'y trouver,
de même qu'un Nyaré.
Ils ont sympathisé de manière si vive qu'ils se sont implantés auprès du Traoré.
Ils ont sympathisé de manière si vive qu'ils se sont implantés auprès du Traoré.
Les trois chefs de famille
étaient comme des frères. C'était de vrais
amis qui ne se cachaient rien. Installé le
premier, Traoré, chef de terre, présidait les
palabres, réglant tout avec soin.
Tout allait si bien que désormais, ils songeaient à la prospérité du hameau. C'est ainsi que le Nyaré et le maure proposèrent d'aller consulter des devins.
Marchant sur la langue du Traoré, ce dernier suggéra qu'ils aillent voir chacun un devin différent.
A leur retour, notre cher chasseur fut le premier à rendre compte de sa consultation.
- Pour assurer grandeur et gloire au
hameau, voici ce qu'il faut faire m'a bien dit le
devin:
un vendredi matin, sur l'autel, apporter une vierge, un couteau et une calebasse neufs.
Implorer Dieu et sacrifier la vierge. Remplir la calebasse de son sang et avec le balai, asperger la contrée du sang ainsi recueilli.
Et la ville s'entendra aussi loin que le sang aspergera le sol. En serez-vous capables ?
Surprenant!
Surprenant!
Ils ne tardèrent pas à se rendre compte que les trois oracles avaient exactement révéler la même chose! Aucune dissonance!
Mais hélas, Et le TRAORE et le maure refusèrent de sacrifier à l'intérêt commun leurs trésors. Seuls le Nyaré accepta en contre partie de la chefferie du hameau, prospérité ou non.
Eh oui, celui qui donne plus, gagne plus! «C'est justice !».
De commun accord, le sacrifice fut donc exécuté et ce fut ainsi qu'à Bamako la
chefferie fut transmise aux
Nyaré; qui à vrai dire ne sont pas les premiers à s'y être installer."
(Tradition
orale des Tarawele recueillie en fin mars 1975 à Falajɛ et adaptée en vers
français par Baabilen Kulubali)
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