lundi 18 novembre 2013



GOUFFRE ET ARC EN CIEL



Il était une fois…ainsi débute l’histoire d’une vie

Qui sera dite quand je ne serai plus en vie.

J’ai vu, entendu, vécu et eu envie

De raconter mes peines et envies.

Je m’imagine le monde m’oubliant par le temps

Ou peut être honorant mon vivant,

Racontant une histoire d’un jour sur terre ;

Une histoire triste et gaie, une histoire singulière.

Il était une fois, une vie, un gouffre, un arc-en-ciel.

Il était une fois, un homme vivant dans la nature et comme elle.

Il vivait sur un mont au sommet blanc de neige ;

A l’azur d’horizon une montagne culminante.

Il vivait au cœur d’une forêt verdoyante ;

Une belle forêt calme de vie, de terreurs et de pièges.



Il vivait dans une grotte au confort de flat,

Ou une plaine au calme plat.

Il vivait sur une île paradisiaque,

Où s’écrasait de violentes vagues.

Il vivait près d’un cours d’eau puissant

Qui avait su braver le temps.

Il vivait dans une vallée triste, vide et très profonde.

Il vivait comme cette montagne, cette forêt, cette excavation…

Comme cette nature il survivait ;

Succession de saison il était ;

Comme à la pluie succédant le beau temps

Et l’été succédant au printemps…

Et à la fin, le repos éternel

De nos vies l’histoire il était, il sera une fois ;

Celle d’un corps, d’un cœur et d’une foi de miel.

De gouffre et d’arc en ciel, un monde, il était, il sera une fois.


Faites de votre vie un arc en ciel plutôt qu'un gouffre! Soyez heureux.

dimanche 17 novembre 2013

Les caries dentaires, un véritable enfer!

Bonjour à tous, 

Il y a peu de temps , tout le monde, y compris les médecins, me félicitaient pour ma belle dentition.
Toute chose qui m'a mise tant en confiance que j'ai commencer à prendre des photos avec à chaque fois un large sourire; genre pub colgate quoi! Vous voyez un peu le genre.

Ensuite j'ai un peu trop forcer sur les "SOKOSOKO BONBONS". J'en prenait en moyenne une quinzaine par jour. Résultat: des caries dentaires!

Il parait que cette maladie infectieuse, au delà de la douleur atroce et les maux de tête qu'elle engendre, je sais de quoi je parle, peut avoir d'autres conséquences néfastes. Non traité et en cas d'infection, elle pourrait provoquer d'autres infections dans l'organisme dont celle du coeur!!!!!

Il y a donc lieu de s'en méfier énormément.

Alors, vous qui ne la connaissez pas encore, A vos marques, prêts! Brossez vous encore et encore.
Et ce n'est pas tout! Évitez les sucreries, les SOKOSOKO BONBONS surtout!!!!

Aïe! J'ai mal! Direction ODONTO!




samedi 16 novembre 2013

LE SAVIEZ VOUS ?     En tout cas moi... ,  non!

Les TRAORE, FONDATEUR DE BAMAKO


Il parait que la ville de Bamako a été fondé par un TRAORE plutôt qu'un NIARE. Voici l'histoire telle que rapporter par B. Taravele de Siraninduuru, du moins une version résumer :

Il ne s'agirait ni d'un conte, ni d'un récit illusoire, mais d'une histoire vraie; une histoire qui se déroula un jour où dans ce pays, il existait encore de grands chasseurs.

" Celui là était le petit fils de Tyènnégé ; Nkalanin Tyènnégé qui défricha la brousse
à Sanankoroba... G
rand amateur de chasse, il, le petit fils, sillonnait le pays, en quête de gibier; traversant le Niger (sans se faire mouiller) de rocher en rocher, quand les eaux se font basses. Notre chasseur tuait tant et si bien que la viande à porter dépassa la mesure et s'en vint contrarier les travaux de culture. 

C'est alors que ces frères lui proposèrent de s'installer  au bord du "Bamako" (la rivière des crocodiles). 

- Tu vendras ton gibier en ce point de passage à qui veut traverser la rivière aux crocos.

Trouvant l'avis sage, notre chasseur fixa son hameau à l'endroit suggéré...

Un pasteur souraka qui parcourait les rives vint l'y trouver, de même qu'un Nyaré.
Ils ont sympathisé de manière si vive qu'ils se sont implantés auprès du Traoré.
Les trois chefs de famille étaient comme des frères. C'était de vrais amis qui ne se cachaient rien. Installé le premier, Traoré, chef de terre, présidait les palabres, réglant tout avec soin.

Tout allait si bien que désormais, ils songeaient à la prospérité du hameau. C'est ainsi que le Nyaré et le maure proposèrent d'aller consulter des devins.
Marchant sur la langue du Traoré, ce dernier suggéra qu'ils aillent voir chacun un devin différent.
 
 A leur retour, notre cher chasseur fut le premier à rendre compte de sa consultation.
 
- Pour assurer grandeur et gloire au hameau, voici ce qu'il faut faire m'a bien dit le devin:
un vendredi matin, sur l'autel, apporter une vierge, un couteau et une calebasse neufs. 
Implorer Dieu et sacrifier la vierge. Remplir la calebasse de son sang et avec le balai, asperger la contrée du sang ainsi recueilli. 
Et la ville s'entendra aussi loin que le sang aspergera le sol. En serez-vous capables ?

Surprenant!


Ils ne tardèrent pas à se rendre compte que les trois oracles avaient exactement révéler la même chose! Aucune dissonance!

Mais hélas, Et le TRAORE et le maure refusèrent de sacrifier à l'intérêt commun leurs trésors. Seuls le Nyaré accepta en contre partie de la chefferie du hameau, prospérité ou non.

Eh oui, celui qui donne plus, gagne plus! «C'est justice !».  
De commun accord, le sacrifice fut donc exécuté et ce fut ainsi qu'à Bamako la chefferie fut transmise aux Nyaré; qui à vrai dire ne sont pas les premiers à s'y être installer."
  
(Tradition orale des Tarawele recueillie en fin mars 1975 à Falajɛ et adaptée en vers français par Baabilen Kulubali)