dimanche 1 avril 2018

Au parc du XXVIème centenaire


Un matin de dimanche le Grand parc du XXVIème centenaire prenait plaisir à converser avec ses visiteurs. 

-      Vous jeunes gens, que faites-vous ?
Demandait-il tout souriant à un groupe de jeunes.
-     Nous jouons au Basketball ; nous nous amusons, nous exerçons physiquement et créons des liens,

répondirent-ils. 

S’adressant à une dame d’âge mûre effectuant des mouvements aussi flexibles que plaisant:

-       Et vous là-bas, que faites-vous ?
-       Je fais du yoga pour que l’énergie circule librement dans mon corps et qu’il soit en harmonie avec mon âme,

répliqua-t-elle.

Se tournant vers un autre groupe d’adultes, il demandait :
-      Et vous autres, à quoi vous occupez vous ?
-       Nous faisons du jogging. Ne dit-on pas : « un esprit sain dans un corps sain » ?

Dirent certains d’entre eux.

-       Quant à nous, nous nous promenons avec nos enfants pour qu’ils puissent respirer de l’air pur, passer du temps avec nous et jouer en tapant dans une balle, en faisant du vélo ou du skate bord,

dirent les autres.

-       Et vous donc jeune femme, pourquoi souriez-vous ?
Je répondis spontanément :
-       Je me nourris du soleil et du vent frais d’un matin de printemps. Je contemple les fleurs et les oiseaux voltigeant, en colonie ou en solo, majestueux, harmonieux, mélodieux. Je m’égaye au regard des enfants jouant et des jeunes s’intégrant. J’admire les familles et les amoureux qui, pendant un instant, se dérobent aux contraintes de la vie quotidienne et respirent la joie. Au bord de l’étang puis au pavillon du thé, j’écris, j’observe la ronde des canards protégeant leurs petits, volant quelques fois puis atterrissant dignement sur l’eau, nageant paisiblement. Je lis quelques lignes, savourant le goût sucré des raisins. Quel beau paysage pour se plonger dans le Monde de Sophie ! J’écoute la douce mélodie que tu nous offre et qui mêle chant d’oiseaux, cris d’enfants, conversation d’adultes, bruits de moteurs et sifflement du vent. Je t’observe vivre, verdoyante, hospitalière, généreuse ; accueillant en ton sein toutes les générations de l’innocence à la sagesse en passant par la turbulence et la rébellion. Et avec toi ce dimanche je vis.

vendredi 16 mars 2018

Proses d'un jour

"Patience"

 

 As tu le cœur brisé ? Ne t'inquiète pas. Il battra à nouveau tel un phénix qui renait de ces cendres. As tu des larmes aux yeux ? Sèches les. Le sourire te reviendra tel le beau temps après la pluie. Vois tu le monde en gris ? Gardes la foi. Les couleurs réapparaitront. 

Vers lui l'espoir te guidera. Et l'amour te sourira. Et le monde vous enviera. Il est ton âme-sœur. Il cherche sa moitié.

"Mon meilleur cadeau"

 

Tu m'as offert des fleurs. C'est toi la fleur qui, dans mon cœur, ne fanera jamais. Tu m'as offert des livres. C'est toi le livre qui m'inspire et dont je dévore les lignes, passionnément, avec intrigue, sans lassitude. Tu m'as offert une montre. C'est toi la montre qui, prompt, m'oriente vers l'avenir, sans désir de contrôle car tu sais que mon âme s'en débat comme le temps s'en échappe. Ton plus beau cadeau pour moi, à jamais sera ton amitié. 

"Aujourd'hui"

 

Aujourd'hui pour moi le bonheur se conjugue au présent. Au présent, regarder le pigeon picorant sur la terrasse les grains de couscous avec amour étalés ; c'est cela le bonheur. Au présent, ressentir à travers la porte-fenêtre, du soleil, le reflet illuminer mon être ; c'est cela le bonheur. Au présent, écouter la musique qui par la voix de Pink cherche juste à obtenir une raison ; c'est ce son le bonheur. Au présent, écrire et lire la prose dont les mots, langage du cœur, m'apaisent et plus encore, m'éveillent ; c'est la prose le bonheur. Le présent est pour moi aujourd'hui le bonheur.