mercredi 12 février 2014

Hôpital de SEGOU: qualité de service déplorable.



UNE QUALITÉ DE SERVICE DÉPLORABLE

Mercredi douze février deux mille quatorze, en citoyenne ordinaire en quête de l’un de ses droits fondamentaux, le droit à la santé, je me rends le matin de bonne heure à l’hôpital Nianankoro Fomba de SEGOU.  

J’arrive aux environs de huit heures et demie, trouvant devant le bureau des admissions, une file d’attente stagnante. Puis que je suis arrivée jusque là, je décide de prendre mon mal en patience.  Et ce n’est que trente minute après que j’accède au guichet où je paye un billet pour la consultation.
Ensuite je me rends au service sollicité.  Jour de chance ! A vue d’œil, il y a très peu de patients en attente et trois bureaux ouverts pour les consultations. Ça devrait aller vite ! Je m’assois sur le banc faisant face au bureau III. 

A ma grande surprise, l’attente est interminable. De temps à autres des agents en blouse (médecins, infirmier peut être) franchissent la porte de l’un des bureaux et en ressortent quelques minutes après. Bien pressés, chacun poursuit son petit chemin. 

Sur recommandation d’agents, une, puis deux personnes accèdent à la salle de consultation. Quelle injustice ! A la sortie du second patient et après une heure d’attente, j’interpelle le médecin qui était sur le point de s’en aller. 

-    Pourrais-je me faire consulter s’il vous plait ? il n’y a plus de patients et cela fait un bout de temps que je patiente. 

D’un ton bien catégorique, Docteur Traoré, ainsi s’appelle t-il, m’informe que les mercredis sont consacrés aux programmes opératoires et par conséquent, pas de consultation sauf en cas d’urgence. Pis encore, selon ces propos, le bureau des entrées en est informés Il ne comprend donc pas pourquoi l'on m'a vendu le billet. Pour ne pas perdre une heure et demie de mon temps pour rien, je décide de négocier ; mais rien n’y fit. Alors je retourne au guichet pour me faire rembourser ; car j’ai bien payé pour la consultation ! 

J’expose la situation, et la dame affiche un air stupéfait. « Comment ça il n’y a pas de consultations ? »  Elle pose des questions par ci et par là à ses collègues puis me demande de patienter le temps de trouver une solution. 

Une quinzaine de minutes d’attente ; - Oury KONE ! 

Je réponds à l’appel. Un Monsieur, plutôt gentil, s’exprimant dans un français qui laisse à désirer, me demande de repasser le lendemain. Impossible, puisque le lendemain je vais à Bamako. Je lui propose de me rembourser. 

A l’évidence, ce n'était pas aussi simple que je le croyais.
Le Monsieur s’adresse à moi en ces termes (vous comprendrez que j’ai du corriger le français) :
-     - Nous avons informé la Direction de l’hôpital de votre cas. Le billet ayant déjà été saisi nous ne pouvons le rembourser que sur autorisation de la Direction. Vous allez donc devoir patienter pour vous faire rembourser.

-          Ca prendra combien de temps environ ?

-          Deux heures peut être, sinon plus ! Nous sommes désolés Madame.
Onze heures, et je patiente toujours sans pouvoir me faire consulter et encore moins rembourser. Parce que je ne pourrais patienter toute une journée fortuitement, je décide d’aller m’enquérir de la suite et m’en aller si rien n’est fait. 

Là seulement, vers onze heures et demie, et après trois heures d’attente et de va et vient, l’on m’informe qu’un médecin assurera finalement la consultation. Je quitte l’enceinte de l’hôpital aux environ de midi. 

Je ne suis sans doute pas la seule à avoir vécu une situation pareille. S’il faut à chaque fois mener un parcours de combattant pour accéder aux services de bases, chers amis, je réfléchirai à double reprise avant d’aller perdre une journée entière à l’hôpital si ce n’est un cas de force majeure… Ceci s’est déroulé hier à l’Hôpital principal de SEGOU. Les autres hôpitaux ne font certainement pas exception à la règle ; les services publics et parapublics, de manière générale non plus.

Peut-on parler de changement ou de développement, si les services publics persévèrent dans la médiocrité ? 

Oury KONE


lundi 10 février 2014

DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME

C'EST POUR NOUS TOUS, 

SANS DISTINCTION AUCUNE

L'article 1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme nous apprends que nous sommes tous libres et égaux en droits et en dignité et que nous devons agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité

Et bien dans l'article 2, nous apprenons que ladite Déclaration concerne tout être humain, sans distinction aucune. Les droits et libertés qui y sont énoncés s'appliquent à tous.

 Lisez!

ARTICLE 2




Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment:
  1. de race, 
  2. de couleur, 
  3. de sexe, 
  4. de langue, 
  5. de religion, 
  6. d’opinion politique ou de toute autre opinion, 
  7. d’origine nationale ou sociale, 
  8. de fortune, 
  9. de naissance ou de toute autre situation. 

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit:
  • indépendant, 
  • sous tutelle, 
  • non autonome ou 
  • soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

mardi 4 février 2014

SEGOU

La ville des 4444 balanzans

Située à deux cent quarante kilomètre de la capitale, Bamako, SEGOU est l'une des principales villes du Mali tant sur le plan socio-économique que démographique. 

Cité des Balanzans, seul arbre de la zone semi aride sahélienne à perdre ses feuilles en saison de pluies et à reverdir en saison sèche, SEGOU est une ville singulière de part sa culture. 

Majestueusement installée sur les berges du fleuve Niger, c'est une ville riche en histoire; celle de plusieurs ethnies vivant en symbiose, celle d'un grand royaume: le royaume bambara de SEGOU; celle de grands rois et de grands guerriers comme Biton COULIBALY, Da monzon DIARRA, Bakaridian KONE.

Elle a su justement mettre à profit l'héritage et la diversité culturels, à travers le festival sur le Niger. Initié en 2005, il s'agit désormais de l'une des plus grande rencontre culturelle et touristique du pays. 

Du cinq au neuf février, se déroulera en quatrième région du Mali, la dixième édition dudit festival. Après une période de crise ayant affecté tout le pays, cette édition promet d'être riche en émotion. 

Plus qu'un simple festival, il s'agit d'un grand rendez vous d'affaires et de croissance économique.

Durant toute la durée du festival du le Niger, nous vous proposons d'aller à la découverte d'une ville unique, du culte de la culture Ségovienne!

 Alors restez connectés....

lundi 3 février 2014

DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME

NOUS SOMMES TOUS LIBRES ET ÉGAUX...




ARTICLE 1 

Tous les êtres humains naissent LIBRES et EGAUX en DIGNITE et en DROITS. Ils sont doués de RAISON et de CONSCIENCE et DOIVENT AGIR les uns envers les autres dans un esprit de FRATERNITÉ.